Sommaire:
- De nos jours, souscrire à une assurance auto ou une assurance maison est une obligation. Cependant, force est de constater qu’il existe plusieurs types d’assurance. Parmi ces dernières, se trouve l’assurance pour prêt.
- Assurance emprunteur : est-elle nécessaire ?
- Quelles sont les couvertures indispensables pour une assurance emprunteur ?
- Les couvertures décès et PTIA
- Les couvertures IPT et IPP
De nos jours, souscrire à une assurance auto ou une assurance maison est une obligation. Cependant, force est de constater qu’il existe plusieurs types d’assurance. Parmi ces dernières, se trouve l’assurance pour prêt.
La question qui se pose est de savoir si ce genre d’assurance est une nécessité. Que faut-il savoir concernant l’assurance emprunteur ?
Assurance emprunteur : est-elle nécessaire ?
Il n’y a aucune loi qui oblige un emprunteur à avoir recours à une assurance lors d’un prêt immobilier. Autrement dit, ce type de décision ne revient qu’à vous. Cependant, lorsque le montant du crédit est important, les compagnies de prêt requièrent automatiquement une garantie adéquate. Cela peut s’avérer indispensable dans le cas où vous vous accorderiez sur le nantissement un contrat de vie.
Cette couverture permet à la banque de réclamer le prêt en cas de décès, d’arrêt de travail, ou d’une situation particulière. Lorsque l’un de ces cas se présente, la compagnie d’assurance se permet de prendre en charge les principes des mensualités à la place de l’assuré.
Cependant, selon la loi, il vous est permis de souscrire à une convention d’assurance de prêt différente du contrat de la banque. Avec la loi Hamon, vous avez jusqu’à la veille de votre premier anniversaire de signature du contrat de crédit pour changer d’assurance emprunteur. Passer ce délai, il vous sera impossible de le réaliser.
Outre cette loi, il y a également l’amendement Bourquin. Ce dernier vous permet de remplacer la formule choisie bien après votre premier anniversaire de signature. Qu’importe l’ancienneté du crédit, le contrat d’assurance peut connaître des changements.
Dans le cas où vous préféreriez demander conseil auprès d’une autre compagnie d’assurance afin d’avoir un devis, vous ne risquez pas grand-chose. Au contraire, vous bénéficierez d’une certaine réduction sur le tarif de votre contrat d’assurance emprunteur.
Quelles sont les couvertures indispensables pour une assurance emprunteur ?
Il existe bon nombre de garanties qui confèrent à l’emprunteur une protection maximale à votre profil, ainsi qu’à vos besoins. Ces diverses couvertures permettent également à la banque d’être certain du remboursement, peu importe la situation. Parmi toutes les garanties, il y a : les couvertures décès et PTIA, les garanties IPT et IPP, etc.
Les couvertures décès et PTIA
En ce qui concerne la garantie décès, il s’agit de l’une des couvertures les plus demandées par les banques peu importe votre profil, ainsi que le type de projet que vous souhaitez faire. Dans le cas où vous mourriez, la charge de la restitution du crédit immobilier ne sera pas affectée à aucun de vos proches. En effet, cela sera plutôt remboursé par votre société d’assurance.
Par ailleurs, retenez que dans certains cas de figure, la couverture ne vaut rien. Entre autres, il y a : les cas de suicide, d’overdose, ou d’accident.
Il faut retenir que la garantie décès va de pair avec la couverture perte totale et irréversible d’autonomie. Cette dernière prend en compte tout individu ne pouvant pas exercer un travail donné ou qui nécessite l’aide de quelqu’un d’autre pour les besoins de la vie.
Les couvertures IPT et IPP
Les couvertures IPT et IPP vous proposent une garantie dans le cas où les capacités physiques ou mentales seraient invalides. Lorsque vous êtes dans cette situation, il est conseillé de le notifier avant que la signature de votre contrat n’ait 65 ans. Contrairement aux garanties décès, celles-ci ne sont pas obligatoires.
Avant de déclarer votre invalidité, il faudrait d’abord que cela constitue un handicap pour votre profession. Dans ce cas de figure, l’assureur prend en charge une partie du prêt. Cette dernière est déterminée en fonction du pourcentage d’invalidité à hauteur de la quotité assurée.